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QUE  COLLECTIONNER  ?

TIMBRES NEUFS OU OBLITÉRÉS ?

 

Les opinions sont partagées.

          Certains estiment que le timbre ne doit être collectionné que s'il a rempli sa mission, et donc oblitéré.

          D'autres pensent que l'oblitération nuit à la valeur artistique du timbre. Le choix dépendra donc du goût du collectionneur... mais aussi de son budget. Les timbres neufs des anciennes émissions sont très coûteux et très difficiles à obtenir par échanges.

          Il faut, toutefois, éviter pour une même série et sur une même page d'album, le mélange de timbres neufs et oblitérés.

          Seuls les timbres en parfait état seront collectionnés. Les pièces tachées, fendues, amincies, défraîchies, réparées, doivent être éliminées.

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          SOYEZ DIFFICILE !

LA COLLECTION D'UN PAYS

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         On peut se spécialiser dans la collection de timbres d'un pays (France par exemple) ou d'un groupe de pays (anciennes colonies françaises, pays francophones).

 

          Il est possible de faire une présentation chronologique mais nom­breux sont les collectionneurs qui préfèrent choisir :

- un sujet précis : étude de types de timbres : Cérès, Sage, Émis­sion de Bordeaux...

- un sujet «groupé» : les châteaux, les montagnes, les rivières, les hommes politiques...

- par période (L'Empire, les guerres...)

LA COLLECTION THÉMATIQUE

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C'est un type de collection très intéressant qui, pour les débutants ne coûte pas très cher.

         On peut essayer de rassembler le plus grand nombre de timbres sur un sujet : les automobiles, les trains, les fleurs, les papillons, les chats, les chiens, etc...

         On peut également, à partir d'une idée, d'un fait historique ou d'une étude sur un pays, mettre en forme une présentation thématique.

         Un texte court, mais complet accompagne alors chaque timbre ou groupe de timbres.

         Ces collections exigent d'importants travaux de recherche et demandent un soin particulier de rédaction et de mise en page.

         Mais elles offrent à son réalisateur la satisfaction de la création et, souvent, de la réussite. Elles lui permettent également de s'instruire tout en se distrayant.

LES AUTRES COLLECTIONS

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         Certains collectionneurs se spécialisent. Des émissions bien déter­minées et certaines catégories de timbres ou de documents ayant (ou non) été introduits dans le service, font l'objet de véritables études.

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         La collection des lettres, par exemple, offre un attrait supplémentaire, de par la nature de l'objet postal mais aussi par les cachets, marque et indications d'oblitération, de tarification, de service qui se rajoute et permettent de raconter l'histoire du cheminement de ces plis, parfois très compliquée mais au combien passionnante.

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         Voyez ci-après les quelques exemples de ce genre de collection.

LES TIMBRES PERFORÉS

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         Avant la généralisation des machines à affranchir, les firmes com­merciales et les Administrations étaient de grandes consommatrices de tim­bres. Pour éviter des «fuites» parmi le personnel, elles firent perforer les timbres qu'elles devaient utiliser.

         Ces marques de contröle sont en général constituées par des lettres (exemple BF pour Banque de France ou CL pour Crédit Lyonnais).

         En France, on les trouve à partir du type Sage. Le système fut supprimé le 1er Avril 1955.

LES COINS DATÉS

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         Les coins datés apparaissent en France en 1922. Chaque feuille comportait, en bas, à droite, la date d'impression.

         A l'heure actuelle, cette date n'est plus imprimée que sur les planches de timbres d'usage courant.

         On collectionne les blocs de 4  ou 6 timbres du bas de la feuille. Certains amateurs trouvent également intéressant de rechercher les numéros de machines ayant imprimé les timbres.

LES COINS DATÉS

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         Les coins datés apparaissent en France en 1922. Chaque feuille comportait, en bas, à droite, la date d'impression.

         A l'heure actuelle, cette date n'est plus imprimée que sur les planches de timbres d'usage courant.

         On collectionne les blocs de 4  ou 6 timbres du bas de la feuille. Certains amateurs trouvent également intéressant de rechercher les numéros de machines ayant imprimé les timbres.

LES ROULETTES

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        Depuis 1908, les timbres français de grande consommation sont conditionnés soit en feuilles de 100 ou 150, soit en carnets mais aussi en bobines destinées à des machines distributrices.

        Ces bobines comprennent plusieurs centaines de timbres se tenant verticalement. Le type des timbres de roulettes est parfois différent de celui en feuille. En ce cas, le collectionneur conservera le timbre à roulette à l’unité.

        Lorsque le type de roulette est le même que celui en feuille, le collectionneur doit conserver une bande verticale de onze timbres. En effet, la hauteur d’une feuille imprimée ne dépasse pas dix timbres placés verticalement. La bande de onze provient donc forcément d’une roulette.

        A partir de 1962 et le timbre « coq de Decaris », un timbre sur dix roulettes est frappé d’un numéro au verso imprimé sur la gomme, puis, après 1986, c’est un timbre sur cinq qui reçoit ce numéro.

LES CARNETS

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      La présentation de timbres en carnet existe en France depuis 1906. Il s'agit, en général, de timbres courants, de petit format. Toutefois, certaines émissions avec surtaxe sont traditionnellement présentées en carnets (Timbres de la Croix-Rouge) et d'autres émissions commémoratives.

LES ENTIERS POSTAUX

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         Ce sont des documents sur lesquels les timbres sont directement imprimés : cartes postales, aérogrammes, bandes de journaux, correspondan­ces pneumatiques, enveloppes, prêts à poster (PAP).

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         Les entiers postaux sont vendus par les Administrations postales. Certains documents anciens très recherchés comportent différentes impres­sions publicitaires très intéressantes, voire amusantes.

LA MARCOPHILIE

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         La marcophilie est la collection de toutes les marques (anciennes ou modernes) apposées par le service postal sur les correspondances.

         Ces mar­ques peuvent être manuscrites, au tampon ou mécaniques.

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LA MAXIMAPHILIE

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         La maximaphilie est des plus intéressantes, car elle groupe en une seule collection, trois collections :

- les timbres-poste,

- les oblitérations,

- les cartes-postales.

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         En effet, une carte maximum est constituée d'une carte postale illustrée, d'un timbre-poste de sujet analogue apposé côté «vue», d'une oblité­ration postale concordante ou appropriée.

L'AÉROPHILATÉLIE

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         Le collectionneur peut s'intéresser spécialement aux plis qui ont été acheminés par la voie des airs (ballons-montés du Siège de 1870, vols par dirigeable ou par avion).

         Mais les lettres transportées par les pionniers de l'aviation pos­tale (tout le monde se souvient des aventures extraordinaires de Saint Exupéry, Daurat, Guillaumet, Mermoz) sont très recherchées et leur collection assez onéreuse.

         Le débutant peut cependant se procurer facilement les oblitéra­tions des premières liaisons aériennes qui se créent à notre époque.

L'ASTROPHILATÉLIE

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         Comme l’Aérophilatélie, ce domaine s’intéresse aux plis concernant les vols spatiaux (lancement, événement dans l’espace, retour, récupération, création de base de lancement, de station de poursuite, etc.)

         Là aussi, le débutant peut se procurer assez facilement les oblitéra­tions des événements qui se créent actuellement.

LA PHILATÉLIE A L'ÉCOLE

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         Le caractère éducatif du timbre-poste est indéniable. Étude d'une région (relief, économie, sites et hommes célèbres) histoire d'une nation, rela­tions entre pays, problèmes mondiaux, tout peut être analysé à l'aide des tim­bres.

         Depuis 1959, l'Administration des PTT adressait à toutes les écoles primaires un exemplaire de tous les timbres-poste émis, accompagnés d'une notice illustrée les concernant. Les CEG et CES étaient également servis depuis 1970.

         Les enseignants et les jeunes élèves pouvaient trouver dans cette collection matière à réflexion et à recherche.

         Désormais, La Poste (SA) fournit les timbres aux établissements scolaires qui les demandent.

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